Depuis son départ vous vous débattez entre l’envie de lui écrire tous les jours ou de jouer l’indifférence. C’est dur car votre ancien partenaire vous manque terriblement.

Les heures passent, elles s’égrènent et tu sais que c’est une connerie de regarder ton téléphone toutes les minutes, mais tu te questionnes “Pourquoi ne m’appelle-t-il pas ?”

Tu as remarqué que son regard avait évolué, qu’il ne te matait plus comme avant. Tu es pourtant resté la même, mais il te fait le reproche de n’être plus comme ci ou comme ça, d’avoir pris du poids, de te relâcher dans tes tenues vestimentaires, de moins te maquiller, d’être moins radieuse.

Vous avez déjà vécu une infidélité affective, forcément. Un jour, vous avez observé votre conjoint se rapprocher dangereusement d’une autre personne, que ce soit au boulot, dans son club de sport, dans son cercle d’amis ou ailleurs.
Et vous avez ressenti une forme de trahison.

Il paraît qu’on ne vit qu’un seul grand amour dans sa vie. Est-ce qu’on le reconnait quand il est fini ou en a-t-on conscience aux balbutiements ?

Il y a des signes annonciateurs et d’autres qui se font plus silencieux. Ce sont parfois des disputes, des cris, mais souvent la rupture se dessine par le silence, le monstre taiseux du désamour.

Votre conjoint vous a quitté dans une attitude silencieuse ou tapageuse, par sms, en claquant la porte ou tout simplement en jouant le (ou la) grand(e) disparu(e).

Il ne te prend que rarement dans ses bras, ne provoque aucune surprise, ne te dit quasiment jamais “Je t’aime” et ses marques d’affection sont si rares qu’elles paraissent parfois commandées par l’obligation, voire la culpabilité.

Tu es dépendant affectif et tu te demandes pourquoi tu l’es devenu et comment guérir de ce qui ne saigne pas.